J. Bastin & E. Faral, La griesche d’été
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Le texte
  Œuvres complètes de Rutebeuf, J. Bastin & E. Faral, 1959-1960 : Paris, Picard, vol. 1, pp. 526-530.
   
  La griesche d’esté.
   
1 En recordant ma grant folie
2 Qui n’est ne gente ne jolie,
3        Ainz est vilaine
4 Et vilains cil qui la demainedemaine, AH 4, ind. pr. 3 de demener : exercer — D 53, se demene, ind. pr. 3 de demener (soi) ; AK 117, subj. pr. 3, (se) demaint : se comporter.,
5 Me plaing set jors en la semaine
6        Et par reson.
7 Si esbahiz ne fu mes hom,
8 Qu’en yver toute la seson
9        Ai si ouvré
10 Et en ouvrant m’ai aouvréaouvré, D 95, se sont aouvré, p.p. de aouvrer (soi) : s’efforcer — AH 10, m’ai aouvré : me suis occupé.
11 Qu’en ouvrant n’ai rien recouvré
12        Dont je me cuevre.
13 Ci a fol ouvrier et fole oevre
14 Qui par ouvrer riens ne recuevrerecuevre, AH 14, ind. pr. 3 de recovrer : recouvrer. :
15        Tout torne a perte ;
16 Et la griesche est si aperteaperte, AH 16, adj. f. s. : habile — AE 113, 325 : manifeste — Y 55, mal aperte : inhabile.[1]
17 Qu’ « escheceschec (a la découverte), AH 17 ; eschac, AH 22 : échec, terme de jeu. Cf. Léchalet. » dit « a la descouverte[2] »
18        A son ouvrier[3],
19 Dont puis n’i a nul recouvrier.
20 Juingnet li fet sambler fevrier[4] :
21        La dent dit : « Cac »,
22 Et la griesche dit : « Eschaceschec (a la découverte), AH 17 ; eschac, AH 22 : échec, terme de jeu. Cf. Léchalet. ».
23 Qui plus en set s’afuble sac[5]
24        De la griesche.
25 De Gresce vient si griez eescheeesche, AH 25 : appât ? [6] ;
26 Or est ja Borgoingne briesche.
27        Tant a venu[7]
28 De la gent qu’ele a retenuretenu, AH 28, p. p. de retenir : retenir à son service (sens féodal).,
29 Sont tuit cil de sa routeroute, rote, AX 72 : suite ; AH 29, AL 126, G 24, AT 1842, Z 32 : compagnie, suite ; AT 368 : série de choses. nu
30        Et tuit deschaus ;
31 Et par les froiz et par les chaus,
32 Nés li plus mestres seneschaus[8]
33        N’a robe entiere.
34 La griesche est de tel maniere
35 Qu’ele veut avoir gent legiere[9]
36        En son servise :
37 Une eure en cotecote, s. f., AH 37, H 226 : tunique à manches portée immédiatement sur la chemise (Enlart, III, 60)., autre en chemise.
38 Tel gent aime com je devise,
39        Trop het riche homme :
40 S’aus poins le tient, ele l’assomme[10].
41 En cort terme set bien la somme[11]
42        De son avoir :
43 Plorer li fet son nonsavoirnonsavoir, AH 43 : bêtise ; AF 46 : ignorance. ;
44 Sovent li fet gruelgruel, AH 44, gruau, grain de céréale mondé et moulu grossièrement. avoir[12],
45        Qui qu’ait avaine.
46 Tramblé m’en a la mestre vaine.
47 Or vous dirai de lor couvainecouvaine, AH 47, AT 271, AS 62, 722 : manière d’agir — D 52 : attitude — F 133, H 217 : pensée, projet. Cf. couvine. :
48        J’en sai assez ;
49 Sovent en ai esté lassez.
50 Mi marz, que li froiz est passez[13],
51        Notentnotent, AH 51, ind. pr. 6 de noter : jouer de la musique. et chantent ;
52 Li un et li autre se vantent
53 Que, se dui dé ne les enchantentenchanter, M 2, inf. passif : être ensorcelé ; L 133, ind. pr. 3 m’enchante : trouble ma raison ; AH 53 enchantent ind. pr. 6 : ensorcèlent ; V 38, enchantei, p.p., K 44, p. p. m. pl. enchanté : ensorcelés ; AQ 40, enchanté, p. p. : trompé, abusé.,
54        Il avront robe.
55 Esperance les sert de lobelobe, s. f., AG 64 : tromperie — AH 55, BD 301, AT 984, R 45, servir de lobe : tromper en prodiguant la flatterie, l’illusion — R 43, lobent, ind. pr. 6 de lober : tromper ; AV 387, lobez, p. p.,
56 Et la griesche les desrobe :
57        La borse est vuide.
58 Li geus fet ce que l’en ne cuide :
59 Qui que tisse, chascuns desvuide[14] ;
60        Li penssers chiet[15].
61 Nul bel escheteschet, AH 61 : aubaine. ne lor eschieteschiet, AH 61, ind. pr. 3 de escheoir : échoir, arriver. ;
62 N’en pueent més qu’il lor meschiet[16],
63        Ainz lor en poise ;
64 Qui qu’ait l’argent, Diex a la noisenoise, A 62, AK 111 : bruit de querelle ; AH 64, id. (allusion aux blasphèmes des joueurs perdants).[17].
65 Aillors covient lor penssers voise,
66        Quar dui tornois[18],
67 Trois paresis, cinq vienois
68 Ne pueent pas fere un borgois
69        D’un nu desprisdespris, L 121, AH 70, ind. pr. 1 de desprisier : mépriser ; AB 37, U 137, AK 99, desprise, ind. pr. 3 ; AH 69, un nu despris, p. p. : misérable..
70 Je ne dis pas que jes desprisdespris, L 121, AH 70, ind. pr. 1 de desprisier : mépriser ; AB 37, U 137, AK 99, desprise, ind. pr. 3 ; AH 69, un nu despris, p. p. : misérable.[19],
71 Ainz di qu’autres conseus est pris
72        De cel argent ;
73 Ne s’en vont pas longues charjant :
74 Por ce que li argens art gent[20],
75        N’en ont que fere,
76 Ainz entendent a autre afere :
77 Au tavernier font du vin trere, fol. 305 v°
78        Or entre bouleboule, O 415, AS 49, AH 78 : débauche. ;
79 Ne boivent pas, chascuns le coule,
80 Tant en entonent par la goule
81        Ne lor sovient
82 Se robe achater lor covient.
83 Riche sont, més ne sai dont vient
84        Lor grant richece[21] :
85 Chascuns n’a riens quant il se drece ;
86 Au paier sont plain de perece ;
87        Or faut la feste,
88 Or remainent chançons de geste[22],
89 Si s’en vont nu comme une beste
90        Quant il s’esmuevent.
91 A l’endemain povre se truevent ;
92 Li dui dé povrement se prueventprueve (se), AL 44, ind. pr. 3 ; AH 92, se pruevent, ind. pr. 6 de prover (soi) : se montrer à l’épreuve, se manifester..
93        Or faut[23] quaresme,
94 Qui lor a esté dure et pesme[24] :
95 De poisson autant com de cresme
96        I ont eü ;
97 Tout ont joué, tout ont beü ;
98 Li uns a l’autre deceü,
99        Dist Rustebués
100 Por[25] lor tabartabar, AC 38, AH 100, s. m. : manteau de grosse étoffe qui servait à protéger des intempéries. (Figuré, au sens de protection, dans le premier de ces exemples.), qui n’est pas nués,
101 Qui toz est venduz en deus oés[26] ;
102        Et avril entre,
103 Et il n’ont riens defors le ventre.
104 Lors sont il visteviste, adj. m., AC 68, AH 104 : agile. et prunteprunte, AH 104, adj. m. pl. : prompts. et entreentre, AH 104 : alertes (cf. J. Morawski, Mél. Thomas, p. 305. Voir aussi G. Tilander, Glanures, p. 82).[27] [28]
105        S’il ont que metremetre, AH 105, mettre l’enjeu (cf. Semrau, p. 80). ;
106 Lors les verriiez entremetre
107 De dez prendre et de dez jus metremetre jus (les dés), AH 107 : jeter les dés.[29] :
108        Ez vous la joie !
109 N’i a si nu qui ne s’esjoie ;
110 Plus sont seignor que ras sus moiemoie, AH 110, s. f., meule de grain, de foin, de paille, gerbe, botte.
111        Tout cel esté.
112 Trop ont en grant froidure esté ;
113 Or lor a Diex un tens presté
114        Ou il fet chaut,
115 Et d’autre chose ne lor chaut :
116 Tuit ont apris aler deschaut.
   
  Explicit la griesche d’esté.
   
   
Manuscrits : A, fol. 305 r° ; B, fol. 62 r° ; C, fol. 53 r°.
Texte et graphie de A.
Titre : A La Griesche d’iver, B La griesche d’esté, C Ci encoumence de la Griesche d’estei — 7 B Si correciez — 10 B o. mal a., C o. moi a. — entre 13 et 14, C ajoute : Et folz est cil qui c’en aeuvre — 15 C perde — 17 B Qu’ mq ; BC eschac — 20 B juignez, C Juignet — 21 C quac — 23 C a .I. s. — 25 C Griece ; BC vint — 26 B b’goigne, C borgoigne — 32 BC N. ses (C ces) p. — 33 A N’ont — 37 C En hore — 40 BC au — 43 B mq. — 46 B mq. — 47 B covine — 52 A Li .I. et — 55 B le s. — 60 C Lor p. ; B pessers — 61 B Nus biaus eschés ; C eschac — 65 B C. que lor penser v. — 66 A Q. II. t. — 67 BC parisis ; C viannois — 68 B puet — 70, 71 B intervertis — 71 C Ain ; B mq. qu’ — 72 B tel — 74 B art la g. — 77 C A t. — 78 C Lors e. — 79 B mq. — 84 C Lors granz — 85 B Chacun — 87 C Lors f. — 88 C Lors r. — 89 B Or ; une mq. — 92 B dez — 93 C quaresmes — 94 C durs et pesmes, B et dur et p. — 99 BC Rutebues — 101 C .II. wes — 102-104 et 105-107 intervertis dans C — 102 C avris — 103 B n’ont fors dou v. — 104 B le premier et mq. — 106 C verriez, B verrez — 107 B Des d. ; BC et de jus m. — 110 BC r. en m. — 116 B Tout ; C apris sunt d’aleir — A Explicit la griesche d’yver, C Explicit.
 

[1] 16-30. Cf., pour ce passage, Edward B. Ham, A Rutebeuf Crux (Romance Philology, t. III, 1949-50, pp. 168-172), que nous ne suivons ni pour le sens du v. 17, ni pour la construction des v. 23-24, ni pour l’interprétation des v. 25-26.

[2] « échec à la découverte », expression consacrée lorsqu’au jeu d’échecs, un joueur, obligé de déplacer une pièce couvrant le roi, fait tomber celui-ci sous l’échec d’une pièce de l’adversaire : exemple ancien de ce sens, au figuré, dans le T-L., au mot eschec (III, 878, 21). — L’expression n’est pas employée ici au sens propre, puisqu’il s’agit du jeu de la griesche et non pas du jeu d’échec. Elle vient simplement pour faire jeu de mots avec le me cuevre (« m’habille ») du v. 12.

[3] « à celui qui pratique son jeu ».

[4] 20-21. Elle (la griesche) fait que, pour le joueur, juillet (où il « claque du bec ») lui semble février (où ses dents claquaient de froid).

[5] 23-24. « Le plus habile au jeu de la griesche finit (après avoir perdu) par s’habiller d’un simple sac (parce qu’il a laissé ses vêtements en gage) ». Cf. Carmina burana, éd. Schumann et Hilka, I, p. 181 : « Sed in ludo qui morantur Ex his quidam denudantur ; Quidam ibi vestiuntur, Quidam saccis induuntur » ; Morawski, n° 508) (d’après un ms. de 1317) : « De giu des dés qui plus en set s’afuble un sac » ; — Eustache Deschamps, Dit du gieu des dez (n° 1395), v. 365-366 : « nul n’i prant si grant escac (gain) qu’en la fin n’en afuble un sac ». — Quant à la construction, en annonce par prolepse le complément de la griesche qui viendra plus loin.

[6] 25-30. La leçon de B, C (vint) est sans doute préférable à celle de A (vient). De eesche (v. 25) l’on ne connaît pas d’autre exemple. Antoine Thomas (Romania, XXIV, 1895, pp. 584-585) a cru pouvoir considérer le mot haque (harengs « à la haque », servant d’amorce), donné par Littré, comme un aaque substantif verbal de aeschier : en pourrait-on dire autant de eesche ? Le mot eske (forme picarde) se trouve dans un dit artésien des environs de 1255 (Chansons et dits artésiens p. p. A. Jeanroy et H. Guy, n° XXIX, p. 97) :

       10        . . . . . . . . . . li rois de France

                   Par sen grant sens et par souffrance (tolérance)

                   A tous les jus abandonés (autorisé) . . . . .

                   Kil veut (il permet) c’on jut a le grieske

                   (De çou ne li est point a eske),

                   A jus d’eskés, a jus de tables...

Les éditeurs ont indiqué dubitativement pour ce mot le sens « chagrin, dépit » (on aimerait mieux « contrariété ») ; mais le T.-L., II, 877 le donne sans traduction. Si curieuse que soit cette rencontre, en deux textes, de deux mots inconnus par ailleurs, phonétiquement voisins, et rimant avec griesche, il ne paraît pas que le eesche de Rutebeuf ait rien à voir avec le eske du poème artésien. Tout ce qu’on peut dire est que, dans notre passage, griez eeche fait calembour avec grezesche, « grecque ». On notera (mais qu’en tirer ?) que la Griesche a été le nom d’une prison (Godefroy).

briesche (v. 26) est donné dubitativement dans le T.-L., I, 1150, comme le féminin de briois. De fait, Briois existe aujourd’hui dans l’onomastique concurremment avec Briard, lequel correspond à l’adjectif courant briard, « de la Brie ». Le féminin briesche serait correct (cf. grezois / gresesche ; englois / englesche ; galois / galesche ; bougrois / bougresche ; etc.). Par briois s’explique le nom de Guillelmus Brïensis (Historiens de la France, t. XXII, p. 488 D) ; par le féminin, celui d’Agnata la Briesche (ibid., 495 B) : noter toutefois qu’on rencontre le nom d’homme Stephanus Briesche (ibid., 617 H). Le voisinage, dans notre texte, avec Borgoingne semble imposer le sens de briesche = « de la Brie » (la Bresse, à quoi M. Ham a pensé, n’a rien à faire ici, ni phonétiquement, ni historiquement). Mais les deux noms Bourgogne et Brie sont inintelligibles par eux-mêmes dans le contexte, même en supposant, avec M. Hoepffner, que la Bourgogne désignerait un pays riche et la Brie un pays pauvre (ce qui d’ailleurs ne répond pas à la réalité). Ils n’ont pu venir ici que par calembour avec d’autres mots qu’ils recouvrent. Quels sont ces mots, nous ne savons ; rattacher briesche à bri, « piège », est une hypothèse qui ne va guère avec le sens ordinaire du suffixe -esche et qui ne vaudrait qu’autant que eesche serait assuré au sens de esche, « appât ».

[7] « Il est tellement venu de gens... » Venu est probablement prédicat derrière a impersonnel. Cette interprétation a toutefois l’inconvénient d’entraîner une coupure métrique contraire à l’usage prédominant.

[8] seneschaus, surintendant de l’hôtel royal et, de ce fait, bien pourvu.

[9] légère (et, pour cela, court vêtue).

[10] Jeux de mots sur « poings » et « points » (au jeu de dés).

[11] Le sujet est le joueur : « il a vite fait de compter son argent (n’en ayant plus) ».

[12] « D’autres ont de l’avoine, lui, le joueur, n’aura que du gruau » (Hoepffner). Mais le gruau n’est pas la partie la moins bonne du grain. Il faudrait trouver à gruel le sens d’une chose de basse qualité. On ne voit pourtant pas comment rattacher le mot à gruis, « son ».

[13] 50-51. Ce trait semble indiquer que les débuts de nombreuses chansons dont les auteurs disent se mettre à chanter à l’appel de la belle saison ne relèvent pas seulement d’une convention poétique.

[14] Cf. Q 3-5 et note. Ici : « ils ne peuvent empêcher que... »

[15] « l’espoir s’évanouit ».

[16] Cf. E 54 et note.

[17] noise. Les jurements des joueurs (selon des moeurs souvent notées).

[18] 66-69. « La possession d’une dizaine de pièces de monnaie (2 tournois, 3 parisis, 5 viennois) ne suffit pas à faire d’un pauvre hère un bourgeois cossu », avec jeu de mots, bourgeois désignant aussi une sorte de monnaie. Une monnaie de ce nom, nom qui remplaça pendant deux ans celui des deniers parisis, fut créée par ordonnances de Philippe le Bel, de 1311 à septembre 1313, sous la forme de « bourgeois forts » et de « bourgeois nouveaux ». Les pièces durent leur appellation à la croix de Bourges qui les marquait ; mais elles n’étaient pas propres à Bourges et furent frappées dans tous les ateliers du royaume (A. Blanchet et A. Dieudonné, Manuel de numismatique française, t .II, 1916, par Dieudonné, pp. 234 et 240-241). Vu les dates, ce n’est évidemment pas d’elles qu’il est question dans le poème, mais d’une monnaie plus ancienne, qui était proprement de Bourges. On connaît des deniers de Bourges frappés encore au temps de Louis VII (ib., p. 206) et même de Philippe Auguste (ib., p. 220) : il n’en est plus mentionné au temps de Louis IX, peut-être à cause du principe établi en 1262 par ce roi que la monnaie de chaque seigneur n’avait cours que dans les terres de celui-ci (ib., p. 215). Il serait risqué d’en conclure que le poème a été composé avant 1262, en alléguant la mention de bourgeois et de viennois circulant là où vivait l’auteur, c’est-à-dire à Paris. Car malgré les édits royaux, des monnaies continuaient pratiquement à circuler dans le royaume même après le « décri » qui les avait « abattues » (Ib., pp. 18-19).

[19] « que je les dédaigne » (les tournois, parisis et viennois). Allusion du poète à ses profits personnels.

[20] Sur ce jeu de mots, voir A. Tobler, Vermischte Beiträge, 2e série, append., p. 230.

[21] La grande richesse qu’ils croient avoir.

[22] Fini le rêve d’exploits brillants.

[23] faut, « a passé ».

[24] 93-96. Cf. AL 82-85.

[25] Por doit se rattacher à Dist (v. 99) et non à deceü (v. 98) : c’est le tour connu por + subst. + relative : « ... l’un a trompé l’autre, Rutebeuf le dit à cause de leur manteau de mauvais temps, bien usé, qu’ils ont vendu pour presque rien, et, avril commençant, ils n’ont rien en dehors de leur ventre (=sur la peau » ?) ».

[26] en deus oés, « pour le prix de deux oeufs » (?).

[27] entre, « prestes ».

[28] 104-105. Lors (repris au vers 106) ne se rapporte pas à ce qui précède, mais à ce qui suit : « S’ils ont de quoi dépenser, alors ils sont... ». — metre, « mettre un enjeu » (cf. Semrau, p. 80), qui va mieux que « dépenser » avec les vers 106-107.

[29] « de prendre et de jeter les dés ».

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